A la Chartreuse, Jeannette Mogoun et moi-même avons poursuivi notre travail d’écriture à quatre mains. Jeannette a raconté son parcours, sa découverte du théâtre au Cameroun, son approche du milieu théâtral français, sa sélection à une résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris, les préparatifs de son voyage, les obstacles, l’administration française, les belles rencontres, aussi…
Luc a pris des notes, Jeannette a relu, modifié, façonné son texte au gré de sa mémoire. Les ways de Jeannette, c’est la prise de parole d’une femme libre, d’une artiste à part entière qui nous raconte le monde comme il va, avec ses injustices et ses absurdités. C’est aussi une formidable ode au théâtre. « Faire du théâtre au Cameroun, c’est dur, dit Jeannette, surtout pour les femmes. Mais le théâtre c’est l’endroit où je me sens libre. C’est la seule chose qu’on ne peut pas me prendre. »