Dans ce petit triptyque inconvenant, Luc Tartar pratique avec allégresse la comédie bouffonne. Les personnages (souvent empêtrés dans d’insolubles problèmes de pouvoir) sont grotesques, les situations sont loufoques. Nous sommes dans la lignée de ce théâtre qui passe notamment par Jarry, Prévert (tendance Groupe Octobre), ou encore le Rezvani de Schelle/Eçço. Théâtre déglingué, dérangeant, fantaisies burlesques, pochades poil-à-gratter.
Stéphane Verrue.

Secouer le cocotier et ne garder que ce qui n’est pas tombé : on dirait que le metteur en scène, Stéphane Verrue et ses comédiens ont procédé de même dans leur "lecture-spectacle" des textes de Luc Tartar. Refusant toute illustration lourde, ils ont pris le parti de rester dans le croquis. Dégraissés de toute sauce spectaculaire, les comédiens donnent aux personnages une présence nerveuse, "maigre", anguleuse, toutes arêtes dehors, qui est celle même de l’écriture de ce comédien-auteur.
Danièle Carraz, La Provence, 31 juillet 1999.